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Une école de Selkirk présente des poupées à l’occasion de la Journée de la robe rouge

Des poupées exposées.

Des élèves de l'École secondaire Lord Selkirk s'intéressant aux arts plastiques ont préparé les poupées, ainsi que leurs cheveux et leurs vêtements, avant de distribuer le matériel à d'autres groupes.

Photo : Radio-Canada / Zubina Ahmed

L’École secondaire Lord Selkirk Regional Comprehensive au Manitoba rend hommage aux femmes et aux filles autochtones disparues et assassinées en créant une exposition de près de 2000 poupées sans visage à l'occasion de la Journée de la robe rouge, qui aura lieu dimanche.

Mackenzie Serger, une élève autochtone de 11e année qui a participé à la fabrication des poupées et à la mise en place de l'exposition, estime qu'il est bon de voir que les personnes autochtones sont représentées dans son école par le biais de l’art.

C'était vraiment gentil, et c'était assez touchant, parce que je sais qu'une grande partie de notre population estudiantine est autochtone, dit-elle.

Certains membres de la famille de Mackenzie Serger sont des survivants des pensionnats, et d'autres élèves de l'école ont des parents qui ont été portés disparus.

C'est vraiment spécial de voir que certaines de ces personnes peuvent être représentées par ces poupées que nous avons fabriquées à l'école, raconte-t-elle

Caroline Oth, une élève de 10e année, originaire d'Allemagne qui réside à Winnipeg depuis septembre, espère que la sensibilisation autour des femmes et des filles autochtones disparues et assassinées permettra d'éviter la disparition d'autres femmes.

Il est important de rappeler aux gens ce qui s'est passé dans le passé, déclare-t-elle.

Le 5 mai marque au Canada la Journée nationale de sensibilisation aux femmes, aux filles et aux personnes bispirituelles autochtones disparues et assassinées.

Nous devons avoir cette conversation

Selon Caitlin Schick, enseignante d'écologie humaine à l'École secondaire Lord Selkirk, il est prévu de rendre l'exposition permanente plutôt que d'en faire un événement annuel.

Nous devons avoir cette conversation en permanence et nous devons sensibiliser les gens, déclare Mme Schick.

Elle soutient que le processus de mise en place de l'exposition a permis d'engager la conversation au sein du corps estudiantin.

Caitlin Schick debout devant de nombreuses poupées accrochées au mur.

Caitlin Schick, enseignante d'écologie humaine à l'École Lord Selkirk.

Photo : Radio-Canada / Zubina Ahmed

Certaines poupées portent des robes rouges, d'autres ont des empreintes de mains rouges sur la bouche, raconte l’enseignante.

Beaucoup d'étudiants voulaient que les poupées soient colorées et voulaient commémorer les femmes disparues tout en pensant à elles avec soin, dit-elle.

Les élèves se sont demandé si les femmes avaient des cheveux gris ? Étaient-elles plus âgées ou plus jeunes ? Quels vêtements portaient-ils lorsqu'ils ont disparu ? informe Mme Schick.

Avec les informations de Zubina Ahmed

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