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Drogue au volant : la GRC de l’Î.-P.-É. change sa stratégie de sensibilisation

Jamie Parsons dans sa voiture de patrouille.

Au total, 89 arrestations ont été faites pour ce type de crime dans les quatre premiers mois de l’année de 2024, selon la Gendarmerie royale du Canada. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Gabrielle Drumond

L’augmentation du nombre d’arrestations pour conduite en état d’ébriété à l’Île-du-Prince-Édouard mène la Gendarmerie royale du Canada à changer sa stratégie de sensibilisation aux risques liés à ce type de crime.

Depuis janvier, les données sur les arrestations sont divulguées mensuellement par la GRC, le but étant d'informer la population concernant l'intensification du travail policier.

Cette année, on veut partager ces chiffres chaque mois. [L’objectif], c’est de dire que si quelqu'un fait un mauvais choix et conduit en état d'ébriété, il y a de grandes chances qu’il soit arrêté.

Une citation de Gavin Moore, caporal à la Gendarmerie royale du Canada
Gavin Moore est debout face à la caméra. Le bâtiment de la GRC est en arrière de lui.

Gavin Moore est le porte-parole de la GRC à l'Île-du-Prince-Édouard.

Photo : Wayne Thibodeau / CBC

En avril, 27 conducteurs ont été arrêtés en état d'ébriété à l’île, ce qui représente presque une arrestation par jour.

Au total, 89 arrestations ont été faites pour ce type de crime dans les quatre premiers mois de l’année, selon la Gendarmerie royale du Canada.

Pour le caporal Gavin Moore, ce sont des statistiques préoccupantes. On voit une grosse augmentation des arrestations avec des conducteurs qui sont en état d'ébriété, déplore-t-il.

Les explications du phénomène

Entre 2022 et 2023, les arrestations pour alcool au volant ont doublé sur l’île.

Néanmoins, pour le caporal Moore, c’est le nombre de cas liés aux facultés affaiblies par le cannabis qui attirent l'attention.

En 2023, 76 accusations de ce type ont été portées.

Gavin Moore explique que la GRC est équipée depuis l’an dernier d’un nouvel outil qui utilise des échantillons de salive pour vérifier la consommation de cannabis.

Si on voit qu'il y a du cannabis dans la salive, les policiers font une demande pour une prise de sang à l’hôpital, ce qui sera analysé et ajouté comme preuve dans le cadre des chefs d’accusation, ajoute le caporal.

Selon la GRC, la création de l'Unité des priorités provinciales en 2020 qui se consacre à ce type de crime explique aussi l'augmentation du nombre d’arrestations.

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