L’entreprise J. D. Irving veut construire un parc de 58 éoliennes
L’entreprise forestière J. D. Irving veut construire un parc de 58 éoliennes au Nouveau-Brunswick.
Photo : Gracieuseté/J. D. Irving
L’entreprise forestière néo-brunswickoise J. D. Irving veut construire un parc de 58 éoliennes dans l'ouest de la province au cours des prochaines années.
Il s’agit du projet de Brighton Mountain, qui sera réalisé en plusieurs étapes à compter de 2025 si les autorités l'approuvent.
L’entreprise compte vendre l’électricité à la société Énergie NB, ce qui contribuera à décarboner la province
, souligne-t-elle sur son site web consacré au projet.
Il lui reste encore à obtenir l’approbation des autorités et à conclure une entente formelle avec la société Énergie NB.
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Une porte-parole d’Énergie NB indique qu’aucune entente n’est encore conclue et qu’il est donc trop tôt pour la société de la Couronne de parler du projet.
Énergie NB a lancé en 2023 un appel de soumissions pour des projets d’énergie renouvelable qui seraient mis en œuvre d’ici 2027, ce qui correspond à l’échéancier du projet éolien de la famille Irving.
Les 58 éoliennes auront une capacité de 350 mégawatts, ce qui peut réduire d’environ 9 % la dépendance du réseau électrique provincial envers les combustibles fossiles, estime Irving.
Une séance d’information à venir, selon un maire
L’emplacement retenu pour le parc éolien se trouve près de la petite communauté de Juniper et il chevauche le territoire des municipalités de Hartland et de Carleton North.
La mairesse de Hartland, Tracey DeMerchant, dit en entendre parler pour la première fois. Son homologue de Carleton North, Andrew Harvey, dit s’attendre à en apprendre davantage à ce sujet au cours d’une séance d’information qui aura lieu, selon lui, dans le courant de mai.
Chaque numéro ci-dessus indique l'emplacement prévu pour chaque éolienne.
Photo : Gracieuseté/J. D. Irving
Le bureau du ministre des Ressources naturelles et du Développement de l’énergie, Mike Holland, a fourni une déclaration de sa part. Mike Holland rappelle notamment que l’approbation du projet dépend d’une étude d’impact environnemental et d’une entente formelle avec Énergie NB.
Les verts appuient le projet
Le chef du Parti vert, David Coon, accueille favorablement le projet étant donné la taille prévue du parc éolien et le fait que son promoteur est une entreprise néo-brunswickoise.
Énergie NB doit disposer d'une quantité considérable d'énergie renouvelable dans son réseau au cours de cette décennie afin de répondre à ses besoins avec la fermeture progressive de la centrale au charbon de Belledune. Alors ceci cadre dans ses plans
, affirme David Coon.
Le chef du Parti vert du Nouveau-Brunswick, David Coon, accueille favorablement le projet. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Alix Villeneuve
J. D. Irving n’a pas l’intention de se servir du projet pour bénéficier du régime de crédits compensatoires pour les gaz à effet de serre du gouvernement du Canada, selon une porte-parole de l’entreprise, Anne McInerney.
Elle ajoute que J. D. Irving se concentre sur sa future demande d’approbation du projet.
200 emplois, dont 20 permanents
La forestière, d’après le site web du projet, estime qu’elle va créer 200 emplois pour la construction du parc éolien et qu’elle aura seulement besoin d’une vingtaine d’employés à temps plein par la suite.
La première étape de la construction a 2027 comme échéance pour le moment, et ce, au coût d’environ 550 millions de dollars.
Selon l’entreprise, le futur parc éolien ne nuira pas à la valeur des propriétés dans les environs, il ne sera pas bruyant et ne perturbera pas la faune. Une seule résidence occupée en permanence se trouve à moins d’un kilomètre de l’emplacement. Quelques chalets et cabanes se trouvent aussi à proximité.
Le parc éolien de Hermanville à l'Île-du-Prince-Édouard. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Shane Hennessey
Les éoliennes auront une taille d’environ 200 mètres et une durée de vie d'environ 25 ans, toujours selon le site web. Le projet comprend aussi la construction de deux sous-stations électriques et d’un terminal pour relier le parc au réseau électrique provincial.
Un réseau de chemins forestiers mène déjà à l’emplacement. L’entreprise dit avoir déjà effectué 19 études environnementales en 2023. Elle prévoit d'en faire 16 autres cette année. Ces études portent notamment sur les espèces présentes dans le secteur, les terres humides et la flore.
D'après un reportage de Sam Farley, de CBC
