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Les résidents de Rivière-Pentecôte retrouvent leur dépanneur

Un dépanneur.

Le dépanneur Le riverin sera désormais appelé le dépanneur KGS.

Photo : Radio-Canada / Alban Normandin

Radio-Canada

Les résidents de Rivière-Pentecôte ont retrouvé vendredi matin le dépanneur de leur village, le seul magasin d'alimentation complet dans le secteur. De nouveaux propriétaires ont repris les locaux de l'ancien dépanneur-coopérative un peu plus de trois mois après sa fermeture.

L'ancien commerce avait fermé ses portes pour des raisons financières peu de temps après un déménagement qui avait coûté 600 000 $ à l’ancienne direction.

Les nouveaux propriétaires, Karim El Mongi et Geneviève Heppell, qui possèdent une résidence secondaire à Rivière-Pentecôte, estiment que le dépanneur est un service nécessaire.

Un homme souriant à l'intérieur d'un commerce.

Karim El Mongi est en affaires depuis l'âge de 25 ans.

Photo : Radio-Canada / Alban Normandin

Je trouvais qu’aller à Port-Cartier quand il nous manquait quelque chose, ça coûtait cher et que c’était loin d’être idéal, affirme M. El Mongi.

Le dépanneur était le seul magasin d'alimentation entre Baie-Trinité et Port-Cartier, soit sur une distance de 80 km. Pour le couple, il fallait donc agir rapidement.

Ça va vite, on ne se le cachera pas. Nous avons ouvert le commerce dans une fenêtre de moins de deux mois. Une chance qu’on avait notre assistante-gérante, Marie-Ève Ricard, elle nous a énormément aidés, souligne Karim El Mongi.

Une femme dans un dépanneur.

Marie-Ève Ricard était au chômage depuis trois mois.

Photo : Radio-Canada / Alban Normandin

L'ancienne gérante, Marie-Ève Ricard, se désolait que la disparition du commerce laisse un trou dans la communauté de Rivière-Pentecôte. Elle se réjouit maintenant de voir le dépanneur reprendre vie.

Des gens travaillent dans un dépanneur.

Les nouveaux propriétaires, Karim El Mongi et Geneviève Heppell, estiment que le dépanneur est un service nécessaire.

Photo : Radio-Canada / Alban Normandin

En plus de Marie-Ève Ricard, trois autres employés ont fait leur retour sur le plancher du commerce. Ceux-ci étaient au chômage depuis trois mois. C’est un soulagement de les voir retourner au travail, affirme Karim El Mongi.

Une vision à long terme

En affaires depuis l’âge de 25 ans, Karim El Mongi souhaite que son commerce reste ouvert le plus longtemps possible. Beaucoup de gens dépendent de ce service, rappelle-t-il.

Il considère même que le dépanneur offre aux résidents un point de rassemblement, un lieu où socialiser.

Chaque petit village devrait avoir son petit magasin général, c’est ce qui constitue le cœur d’un village. Il y a des gens qui viennent au dépanneur juste pour discuter du beau temps et jasent avec nous pour se changer les idées, souligne M. El Mongi.

En plus d’offrir les services auxquels les citoyens sont habitués, les nouveaux propriétaires espèrent être en mesure d’ajouter leur grain de sel prochainement.

Avec les informations d’Alban Normandin

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