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Les boutiques rétro de plus en plus à la mode à Saguenay

Des vêtements sur des cintres.

Deux entrepreneures, Marilyn Bouchard et Marilyn Bédard, estiment que les résidents de Saguenay ont mis de côté leur image négative de ce type de magasins seconde main.

Photo : getty images/istockphoto / Laura Noll

Radio-Canada

Déjà très populaires ailleurs dans la province, les boutiques rétro se multiplient à Saguenay.

Marilyn Bouchard, ancienne photographe, a fondé Objet rejet dans le quartier industriel de l’arrondissement de Jonquière il y a un an pour y vendre des vêtements et des éléments décoratifs rétro. Le concept porte ses fruits, si bien qu’elle ouvrira une boutique plus vaste en mai, cette fois sur le boulevard Harvey.

La confondatrice de l’événement mode Panache, Marylin Bédard, quant à elle, a lancé Chez Marilyn, son commerce d’objets d’art et de fripes sur la rue Racine, dans l'arrondissement de Chicoutimi, vendredi.

L'intérieur de la boutique Chez Marilyn.

La confondatrice de l’événement mode Panache, Marylin Bédard, quant à elle, a lancé Chez Marilyn, son commerce d’objets d’art et de fripes sur la rue Racine, à Chicoutimi.

Photo : Instagram : chez.marilyn.officiel

Selon ces deux entrepreneures, les résidents de Saguenay ont mis de côté leur image négative de ce type de magasins seconde main, qu’ils percevaient autrefois comme des entreprises revendant des trésors trouvés en friperie à un prix plus élevé.

J’ai eu ma phase de trolls. Je pense qu’il y avait des gens qui allaient en friperie et qui avaient l’impression que je leur volais tous leurs bons coups, a raconté Marylin Bouchard en entrevue à l'émission Place publique, vendredi.

D’autres gens disaient que je prenais tous les vêtements qui devraient aller pour les pauvres, ajoute-t-elle.

À ses yeux, ses arguments sont vains. Suffisamment de vêtements sont jetés chaque année pour habiller les plus démunis comme les plus aisés en quête de style.

Je pense que la problématique est davantage qu’il y a trop de vêtements qui vont dans les sites d’enfouissement. [...] C’était beaucoup d'incompréhension au début, parce que mon concept était nouveau en région.

J’essaie de passer de petits messages en montrant ce que j’ai de nouveau à la boutique. J’essaie de faire un peu d’éducation sur la quantité astronomique d’objets qui existent et qui sont jetés, confie l’artiste.

Une nouvelle boutique a également ouvert ses portes au Carré Davis, à Jonquière, le mois dernier. D’autres pourraient également voir le jour dans les prochaines années à Saguenay.

On a bien beau être trois qui ouvrent en ce moment, on a tellement des styles différents. Il y a tellement de boutiques de linge pour femmes, on n’est pas dans les mêmes platebandes, a lancé Marylin Bédard, elle aussi en entrevue à Place publique.

Avec les informations de Catherine Doucet

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