Loblaw équipe ses épiceries en Atlantique contre le vol à l’étalage
Un supermarché Atlantic Superstore en Nouvelle-Écosse
Photo : Google
Si vous faites votre épicerie chez Atlantic Superstore, vous avez sans doute remarqué des changements aux caisses et à l’entrée des magasins.
La chaîne d’épiceries Loblaw équipe ses magasins en Atlantique pour décourager le vol à l’étalage.
Il y a maintenant des plaques de plexiglas et des poteaux de métal qui entourent les entrées, les sorties et les caisses libre-service de la plupart des épiceries Atlantic Superstore.
Dans certains des magasins de Loblaw, les clients doivent numériser leur reçu pour sortir de la zone des caisses libre-service, comme dans ce Superstore d’Oakville, en Ontario.
Photo : (twinstar/RedFlagDeals)
Il est donc plus difficile de se faufiler vers la sortie avec des produits sans d'abord les payer.
C’était inévitable, mais c'est décevant qu’on en vienne à ça
, remarque Andy Lynch, un client d’Halifax résigné au changement.
Andy Lynch trouve décevant qu'on en soit rendu, comme société, à devoir sécuriser toutes les épiceries contre le vol à l'étalage.
Photo : Radio-Canada
Bien des consommateurs sont surpris, certains insultés, mais ces mesures sont déjà bien enclenchées dans d’autres régions du Canada. Loblaw dit qu’il fallait agir.
Le crime organisé est un véritable problème dans le secteur de la vente au détail. Cela affecte la sécurité et le bien-être des clients et des employés
, écrit l'entreprise.
À lire aussi :
L’utilisation de cloisons en plexiglas est un moyen prouvé dans l'ensemble de l'industrie pour prévenir le vol. Nous les utilisons partout au Canada depuis plusieurs années et nous les déployons dans divers magasins appartenant à Loblaw en Atlantique.
Toutefois, l'entreprise ne fournit pas de données sur l’ampleur du problème que représente le vol à l’étalage.
Cela rend les changements plus difficiles à accepter, selon Sylvain Charlebois, professeur titulaire et directeur principal du Laboratoire de sciences analytiques en agroalimentaire à l'Université Dalhousie.
De nombreux magasins Loblaw ont installé des barrières de sécurité avec des points d'entrée et de sortie désignés.
Photo : Gracieuseté de Tristan Capacchione
Au Canada, personne n'a quantifié le problème. On dit que le vol est un problème, mais on n’a jamais fourni de chiffres, remarque-t-il. Aux États-Unis, plusieurs détaillants ont dit : "Ça nous coûte tant et il faut comprendre que c’est un problème parce qu’en fin de compte, le vol, tout le monde paie pour cela."
À son avis, pour que les consommateurs réagissent mieux aux nouvelles installations, Loblaw aurait tout intérêt à être plus transparent.
Avec les informations d'Héloïse Rodriguez-Qizilbash