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Une école privée d’Halifax verrouille les cellulaires des élèves

Un système d'organisation murale recueille les pochettes verrouillées.

Les élèves des 7e et 8e années de l'Académie Armbrae doivent verrouiller leur téléphone portable au début de la journée scolaire

Photo : Radio-Canada

Radio-Canada

Alors que la Nouvelle-Écosse réfléchit à une nouvelle politique pour les téléphones cellulaires dans les écoles, une école privée d'Halifax affirme avoir trouvé une solution.

Depuis septembre, les élèves de 7e et 8e années de l'Académie Armbrae doivent verrouiller leur téléphone dans une pochette en néoprène. Les téléphones restent là jusqu'à la fin de la journée d'école.

Le directeur de l'école dit que les pochettes de marque Yondr ont mis fin à la lutte entre les élèves et les enseignants au sujet des téléphones portables. Les appareils sont simplement verrouillés et rangés au fond de la classe.

Il y a plein d’ options qui nécessitent des négociations, admet Steve Clarke. Mais avec une pochette c'est fini.

Un élève fait une démonstration pour montrer comment ouvrir une pochette avec un aimant puissant.

Les pochettes Yondr ne peuvent être déverrouillées qu’avec un aimant spécial similaire à ceux utilisés par les détaillants de vêtements.

Photo : Radio-Canada

La seule façon de déverrouiller la pochette est de la scanner sur un aimant similaire à ceux utilisés par les détaillants de vêtements. Les pochettes sont généralement placées au bureau de l'enseignant et au bureau principal de l'école.

Popularisé par les artistes

Ces pochettes ont d'abord été popularisées par des artistes qui souhaitaient établir une connexion plus naturelle avec leur public pendant les représentations plutôt que d'avoir à regarder une mer de téléphones.

Steve Clarke a acheté 80 pochettes à la société californienne pour lancer le projet pilote. Chaque pochette coûte 25 $. Il prévoit en ajouter pour la classe de 6e et de 9e année en septembre.

Le directeur dans son école.

Steve Clarke affirme que le projet de pochettes à cellulaire a connu un tel succès qu'il sera élargi pour inclure les élève de 6e et 9e années .

Photo : Radio-Canada

Le personnel de l'école affirme que les résultats ont été surprenants.

C’est le jour et la nuit, déclare Stephanie Sajatovich, la directrice du collège Armbrae.

Elle remarque que les élèves perdent le réflexe de regarder leur téléphone et se regardent plutôt entre eux.

Nos professeurs ne harcèlent pas les élèves, ajoute-t-elle. Ils n’ont plus à les surveiller tout le temps pour s'assurer qu'ils font ce qu'ils doivent faire.

Elle admet que les jeunes n’étaient pas contents au début, mais ils ont finalement accepté l'idée.

Une période d'adaptation

Finn Sangster précise qu’il a fallu un certain temps pour s’adapter.

C'est un peu difficile au début, surtout quand ça vibre et que je l'entends vibrer, je veux vérifier mon téléphone, mais je sais que je ne peux pas, explique le jeune élève. Mais une fois que tu t'y es habitué , ça va.

Une élève aux cheveux blonds répond à des questions alors que d'autres élèves derrière elle s'affairent à travailler.

Abby Sullivan dit qu'il est plus facile de se concentrer en classe sans les téléphones portables.

Photo : Radio-Canada

Sa camarade de classe Abby Sullivan constate que la classe est beaucoup moins chaotique sans téléphone portable.

Il n'y a pas de gens qui prennent des vidéos d'autres personnes , dit-elle. Vous n'avez pas d'autres personnes qui essaient de vous montrer des choses pendant que vous essayez de vous concentrer. Et ça élimine la distraction de vouloir se tourner vers son téléphone.

Mais ces pochettes seraient une solution peu probable pour les écoles publiques, soutient le président du Syndicat des enseignants de la Nouvelle-Écosse.

Dans une école commeCitadel High, Halifax West , où vous avez 2000 élèves, ce serait difficile à gérer, soulève Ryan Lutes.

C'est pourquoi il est vraiment important que le ministère de l'Éducation consulte les enseignants, les administrateurs et les parents pour obtenir une politique adaptée, car je pense que ce que nous faisons actuellement n'est pas cohérent et ne fonctionne pas.

Le gouvernement de la Nouvelle-Écosse travaille actuellement sur une nouvelle politique concernant les téléphones cellulaires dans les salles de classe. La ministre de l'Éducation souhaite avoir une politique en place pour septembre.

Avec les informations de Preston Mulligan

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