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Une unité spéciale va enquêter sur les meurtres liés aux gangs

Des policiers bouclent la scène d'une fusillade à Saanich, sur l'île de Vancouver, le 28 juin 2022.

La Colombie-Britannique a reçu 10,9 millions de dollars de Sécurité publique Canada pour lutter contre la violence liée aux armes à feu et aux gangs.

Photo : Radio-Canada / Mike McArthur

Radio-Canada

La Colombie-Britannique est en train de mettre en place une unité spéciale de la police pour enquêter sur les homicides liés aux gangs criminels, car ils constituent près de 50 % des meurtres dans la province.

Selon le ministère de la Sécurité publique, 46 % des meurtres qui ont eu lieu en Colombie-Britannique l’an dernier étaient liés aux gangs, contre 21 % en 2003.

Bien que les homicides restent des crimes relativement rares, ils sont en augmentation constante dans la province depuis des années, a dit Mike Farnworth, ministre de la Sécurité publique, lors d’une conférence de presse jeudi.

Les conséquences de ce type d'homicides sur les communautés sont importantes.

Une citation de Mike Farnworth, ministre de la Sécurité publique

Plusieurs coups de feu ont récemment réveillé les habitants de White Rock et, à la même période, des passants ont vu des hommes armés tirer sur les occupants d’un véhicule dans le centre-ville de Vancouver.

D'après la police, les deux fusillades étaient ciblées, tout comme celle qui a eu lieu à l’Aéroport international de Vancouver en 2021.

C’est un problème qui dépasse les frontières du Canada. Nous sommes déterminés à faire ce qui est nécessaire pour y mettre fin, a poursuivi le ministre, ajoutant que l’unité spéciale sera composée de 18 agents provenant de diverses équipes d'enquêteurs de la province et de la GRC.

Tout type de violence mettant en danger des personnes est inacceptable.

Une citation de Mike Farnworth, ministre de la Sécurité publique

Le superintendant de la GRC, Mandeep Mooker, responsable de l’Équipe intégrée des enquêtes sur les homicides, explique que les homicides liés aux gangs prennent plus de temps à résoudre, entre autres, en raison de la réticence des témoins et la falsification de preuves. Il ajoute que de nombreux homicides sont commis sous le coup de l’émotion, alors que ceux liés aux gangs sont planifiés.

Les 18 agents vont commencer à enquêter sur ce type de crime à partir de la fin de l'année ou au début de l’année prochaine.

Avec les informations de La Presse canadienne

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