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Début du contenu

L'invention de la radio, audionumérique.

L'invention de la radio

  • De la transmission sans fil (TSF) à l'arrivée de la radiodiffusion (1895-1925) 

    À la fin du 19e siècle, parmi les visionnaires qui tentent de faire voyager des sons sur les ondes, se trouve un jeune Italien, Guglielmo Marconi. Dès 1901, il réussit l'exploit de transmettre trois petits points de morse de l'Angleterre jusqu'à Terre-Neuve. Dorénavant, il devient possible d'unir tous les continents. En 1912, lors du naufrage du Titanic, le fameux SOS envoyé par TSF permet de sauver plus de 800 passagers. La transmission sans fil devient ainsi, aux yeux du monde entier, un véritable service public. Après la Première Guerre mondiale, à la suite de nombreuses années d'expérimentation, il devient possible de diffuser voix et musique. La radio s'apprête à conquérir la planète.
  • De CKAC à Radio-Canada (1925-1939)

    Quand le journal La Presse décide de mettre sur pied CKAC, en 1922, elle fait appel à un homme hors du commun, Jacques-Narcisse Cartier. Cousin de Maurice Duplessis, ex-bras droit de Marconi, Cartier a déjà roulé sa bosse aux États-Unis, en Amérique latine et en Europe. L'homme ne manque pas d'imagination et présente, entre autres, un cours de piano, des pièces de théâtre et même, dès 1925, des parties du Canadien de Montréal en direct à la radio. Comme seuls les plus fortunés pouvaient alors s'offrir un appareil, il n'était pas rare que les Canadiens français fassent de l'écoute collective en se réunissant entre voisins. Cette « boîte » rapprochait tout à coup la ville et la campagne, donnait accès à la vie culturelle montréalaise et rendait l'information vivante.
  • Radio-Canada, l'invention de notre radio publique (1939-1956)

    Lorsque la Deuxième Guerre mondiale éclate, en septembre 1939, le Canada tout entier est suspendu à la radio. Dans ce contexte, Radio-Canada s'invente un véritable rôle de diffuseur public. Rapidement, la Société Radio-Canada devient une référence en information internationale. Elle attire les jeunes les plus inventifs et les plus curieux, fait émerger de nouveaux talents, comme Guy Mauffette, Félix Leclerc et René Lévesque. Elle informe, divertit et instruit. Après la guerre, la radio publique continue de démocratiser la culture. Elle touche des foules jamais égalées, diffuse les idées et s'impose comme l'un des précurseurs de la Révolution tranquille. L'arrivée de la télévision, en 1952, ne signifie en rien la mort de la radio, bien au contraire. Les appareils se multiplient, de même que les nouvelles émissions