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De remarquables oubliés - Les Premières Nations, audionumérique.

De remarquables oubliés - Les Premières Nations

  • Pontiac, le chef légendaire

    Le parcours de Pontiac (v. 1710-1769) est tout sauf anecdotique. Grand chef de la nation des Ottawa, il s'est joint aux Français pour résister à l'invasion britannique dans la région des Grands Lacs. Il s'est opposé aux méthodes barbares de l'intendant Jeffrey Amherst, qui souhaitait l'extermination des Autochtones. Sa vaste coalition a causé des revers colossaux aux Britanniques. Grand visionnaire, il est à l'origine de la charte des droits des Premières Nations.
  • Tessouat, l'intraitable dirigeant sur l'Outaouais

    Au début du 17e siècle, quiconque remontait la rivière des Outaouais payait une taxe à Tessouat, chef algonquin des Kichesipirinis. Surnommé le borgne de l'Île aux allumettes, il était un négociateur féroce. Il a fait signer un traité de paix entre Iroquois et Algonquins. À sa mort en 1636, on a donné son nom à un jeune homme de la même communauté, borgne lui aussi, qui a ensuite participé à la fondation de Montréal.
  • Isabelle Montour, la diplomate à la vie mouvementée

    Celle qu'on appelait madame Montour est née Élisabeth Couc, en 1667 à Trois-Rivières, d'un Français et d'une Algonquine. Diplomate et interprète de grand talent, elle a travaillé avec les Français avant de se tourner vers les Anglais. On lui prête de nombreuses conquêtes amoureuses, ce qui a entraîné son arrestation pour libertinage. Sa vie a été marquée par plusieurs drames. Elle est une légende dans certains États américains.
  • Membertou, le vénérable chef mi'kmaw

    Installé dans les Maritimes, Membertou est un personnage important de notre histoire. Cet homme droit et respecté passait la moitié de l'année en mer avec les membres de sa nation mi'kmaw. Toujours chef à plus de 80 ans, il s'est allié aux Français installés à Port-Royal et a facilité l'exploration européenne du continent. Ce personnage savant a été méprisé jusque sur son lit de mort (1611) par les responsables catholiques de l'époque.
  • Shanawdithit, la dernière des Béothuks

    Le destin de Shanawdithit illustre la fin tragique de la nation des Béothuks, maltraités et exterminés. Sa famille a été pourchassée sans relâche par des trappeurs blancs qui ont massacré plusieurs de ses proches. Shanawdithit était une dessinatrice hors pair qui est devenue la mémoire de tout un peuple. Elle a décrit en détail les traditions de sa nation avant de mourir de la tuberculose en 1829 à l'âge tendre de 29 ans.
  • Francis Pegahmagabow, le valeureux tireur d’élite 

    Ce caporal ojibwé-anichinabé est le militaire autochtone le plus décoré de notre histoire. Les registres de la Première Guerre mondiale indiquent qu'il a abattu 378 ennemis. Doté d'une bravoure rare, il a été grièvement blessé au front à plusieurs occasions. Mais ses faits d'armes n'ont en rien amélioré son sort. Il a voué sa vie à défendre les droits des Autochtones vétérans de la guerre, mais la bureaucratie fédérale l'a humilié jusqu'à sa mort, en 1952.
  • Tecumseh, le grand visionnaire shawnee

    Avec Pontiac, il est l'un des plus importants chefs autochtones de l'histoire. Ses talents d'orateur et sa capacité à unifier les nations du continent n'avaient pas d'égal. On disait de Tecumseh (qui signifie « étoile filante » en langue shawnee) qu'il était une véritable encyclopédie des traditions orales autochtones. Grand penseur politique, il a tout tenté pour que les peuples autochtones parlent d'une seule voix. Il est mort en 1813.
  • Le charismatique Gros Ours, qui rêvait de mieux pour les siens

    Chef des Cris des plaines, Gros Ours (v.1825-1888) a connu la fin de la chasse au bison dans les Prairies en 1870, qui allait bouleverser le mode de vie de nombreuses nations autochtones de la région. Fier défenseur des droits autochtones, il s'est opposé au concept de réserve établi dans le cadre de la Loi sur les Indiens. Gros Ours était un visionnaire qui a failli à rallier les siens autour du projet de création d'une province des premiers peuples.
  • Marie Iowa Dorion, la Sioux à la force tranquille

    Le courage de Marie Iowa Dorion (1786-1850) a alimenté les récits. Femme sioux du territoire de la Louisiane française (aujourd'hui l'Arkansas), elle a traversé l'Amérique d'est en ouest. Au début du 19e siècle, elle a survécu in extremis à une expédition catastrophique dans les Rocheuses au cours de laquelle son mari a été tué. Seule avec ses deux enfants, elle a parcouru des centaines de kilomètres, souvent à pied, pour se mettre à l'abri des agresseurs.
  • Levi Général, militant autochtone, par monts et par vaux

    Originaire de la communauté des Six-Nations, près du Niagara, celui qu'on appelle chef Deskaheh (1873-1925) a lutté pour l'accès des Premières Nations à l'autonomie. Il a plaidé sa cause jusqu'à Genève. En tant qu'émissaire des Iroquois, il a dénoncé les torts causés par la Loi sur les Indiens du gouvernement canadien. Cet humaniste est dans la lignée des plus grands Autochtones de l'histoire. Il est mort interdit de séjour dans son propre pays.
  • Jean-Baptiste Charbonneau, le rugueux montagnard érudit

    Fils de l'exploratrice Sacajawea avec laquelle il est désormais représenté sur les pièces de un dollar américain, Jean-Baptiste Charbonneau (1805-1866) est un alpiniste et commerçant métis au tempérament rude. Surnommé Pomp, il a fait partie de l'expédition légendaire de Lewis et Clark. Érudit, polyglotte, mais plus à l'aise à la montagne qu'en société, il a contribué à développer la piste de l'Ouest, qui permet d'accéder au Pacifique.
  • La patience de Black Hawk, symbole de sagesse

    Makataimeshekiakiak, ou Black Hawk (1767-1838), est une figure légendaire de la tribu des Sauks. À la faveur d'un traité controversé, sa communauté a été déportée à l'ouest du Mississippi et dépouillée de ses territoires ancestraux. Prônant la résistance passive, il a défendu la sécurité de son peuple. Il s'est plutôt résigné à faire la guerre au gouvernement américain, sans succès. Black Hawk s'est éteint dans la déchéance, à l'instar de son clan.
  • La vie insolite d'Esther Eneutseak et de sa fille Nancy Columbia

    Inuites du Labrador, Esther Eneutseak et sa fille Nancy vivent sur la banquise quand un cirque américain les recrute au tournant du 20e siècle. Les Inuits fascinent et on veut montrer leur vie traditionnelle. Les conditions de travail sont pitoyables dans ces foires, mais les deux femmes persévèrent et font le tour des expositions universelles. Très célèbres, elles se tournent ensuite vers le cinéma muet et continuent de nourrir l'imaginaire américain.
  • L'altruisme marquant de Susan La Flesche Picotte

    Née sous un tipi en 1865, en plein cœur des plaines américaines, Susan La Flesche Picotte se soucie rapidement du sort de sa communauté des Omaha qui dépérit en raison de la colonisation. Elle devient la première Autochtone diplômée de médecine et ouvre sa clinique. La pauvreté, l'alcoolisme et les conditions sanitaires déplorables font des ravages qu'elle ne pourra renverser. Néanmoins, cette pionnière a été une fière combattante de l'ignorance et du racisme.
  • Donnacona, le chef iroquois voyageur, guerrier et diplomate

    Été 1534. Dans cette baie qui va devenir la baie de Gaspé, le chef iroquois Donnacona est à la pêche avec ses compatriotes. Un bateau apparaît : c'est celui de Jacques Cartier. Donnacona est un chef charismatique. Il a déjà entendu parler des Blancs. Il veut faire du commerce et prendre le pouvoir. Il ne trouve pas le Français très sympathique. L'histoire démontre qu'il avait raison de se méfier. | Émission diffusée en septembre 2005
  • Molly Brant, combattante iroquoise et loyaliste

    Mary Brant, plus connue sous le nom de Molly, est une Iroquoise, sœur d’un célèbre chef autochtone. Elle vit en union de fait avec un aristocrate et riche commerçant britannique. À la mort de celui-ci, Molly Brant devient une grande dame respectée chez les Blancs et dont l'autorité est reconnue parmi les Iroquois. Elle ne reniera jamais son peuple, même si elle a complètement assimilé la façon de vivre des Britanniques.
  • Thanadelthur, héroïne de l'Arctique

    Thanadelthur est l’une des nombreuses femmes amérindiennes absolument méconnues. C'est une Dénée des Territoires du Nord-Ouest. Elle assurera la survie et le succès des voyages de James Knight dans la vaste et redoutable taïga canadienne. Le récit de sa vie fascinante apporte une contribution majeure à la connaissance de l'histoire du Nord canadien.
  • Kateri Tekakwitha, la sainte amérindienne

    Fille d'une mère algonquine et d'un père iroquois, Kateri Tekakwitha devient orpheline à l'âge de 6 ans. Cette petite rescapée de la vérole passera la première partie de sa vie parmi les Agniers des Cinq Nations, aux États-Unis, avant de rejoindre sa sœur, en 1677, à Kahnawake. C'est là qu'elle embrasse le christianisme. Toutefois, sa santé est fragile et elle meurt à 24 ans.
  • Pied-de-Corbeau, le guerrier pacifiste

    En 1867, les territoires du Manitoba, de la Saskatchewan, de l'Alberta et de la Colombie-Britannique ne font pas encore partie du Canada. C'est là que vit Isapo-muxika, Pied-de-Corbeau, de la tribu des Pieds-Noirs du sud. Lorsqu'il n'est qu'un enfant, les Pieds-Noirs sont prospères, libres et souverains. Avec les années, Pied-de-Corbeau assistera, impuissant, à la fin de son peuple et de son monde.
  • Gabriel Dumont, un chef métis charismatique

    Gabriel Dumont naît en 1837 dans la colonie de la Rivière-Rouge, qui deviendra le Manitoba. Chasseur, marchand, exploitant de traversier, chef politique métis, il est le commandant militaire de Louis Riel pendant la rébellion du Nord-Ouest, en 1885.
  • Sacajawea, expéditionnaire de l’Ouest américain

    Sacajawea naît vers 1786 dans la tribu des Shoshones, en Idaho. En 1804, le président américain Jefferson envoie une expédition vers l'ouest. Sacajawea et son mari sont embauchés comme guides et interprètes. En route, Sacajawea donne naissance à un garçon, le petit Pomp, qui est souvent représenté sur le dos de sa mère.