Danny Williams veut écarter les projets québécois
Prenez note que cet article publié en 2006 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Le premier ministre de Terre-Neuve-et-Labrador, Danny Williams, estime que le Canada devrait réduire sa dépendance face à l'hydroélectricité du Québec en raison d'un climat politique qu'il qualifie de « volatil ».
Le chef du gouvernement terre-neuvien, Danny Williams, soutient qu'il est dans l'intérêt du Canada de favoriser le développement énergétique des chutes Churchill, au Labrador, au détriment des projets hydroélectriques québécois.
Danny Williams montre une fois de plus qu'il n'a pas peur de la controverse. Lors d'un point de presse tenu mercredi à Saint-Jean de Terre-Neuve, le premier ministre a tenu des propos contre son voisin, le Québec.
Il a déclaré que le Canada doit être moins dépendant du Québec pour l'approvisionnement en électricité. Il a ajouté qu'il serait judicieux que le Canada se méfie du climat politique « volatil » du Québec.
Ces propos pour le moins acerbes du premier ministre Williams expriment bien les tensions qui règnent entre les deux provinces au sujet de l'utilisation des ressources dans la région du Labrador et de la Basse-Côte-Nord.
Danny Williams soutient que le Québec tente d'empêcher sa province de transporter son électricité en Ontario et aux États-Unis.
La réaction de Québec n'a pas tardé. Un porte-parole du ministre des Ressources naturelles a déclaré qu'Hydro Québec n'a pas du tout l'intention de bloquer les lignes de transmissions pour contrecarrer les projets de Terre-Neuve.