Journée nationale des peuples autochtones
Journée nationale des peuples autochtones
La semaine verte souligne à sa façon la Journée nationale des peuples autochtones en vous proposant quelques uns de nos reportages produits avec leur collaboration.
Des saumons qui nourrissent les arbres
La grande montaison des saumons sockeye dans les rivières de la Côte Ouest nous offre un spectacle unique au monde. En plus de nous épater, ces millions de saumons rouges fournissent un apport non négligeable à la santé des écosystèmes riverains. Cela est de plus en plus connu et mesuré. Mais ça, c’était jusqu’à ce que les changements climatiques s’en mêlent…
Muskegs menacés
Une compagnie québécoise convoite des tourbières en Saskatchewan pour en extraire de la tourbe horticole. Mais ces milieux humides, en plus d’être critiques pour le climat et la biodiversité, sont importants pour les Premières Nations. Des citoyens se mobilisent pour protéger ces puits de biodiversité intacts.
La réintroduction (trop) bien réussie de la loutre
Les loutres de mer ont été chassées pour leur fourrure jusqu’à leur disparition complète des côtes du Pacifique. Elles ont par la suite été réintroduites en Colombie-Britannique et leur population ne cesse de grandir. Mais le retour de cette espèce prédatrice dans l'écosystème a des impacts sur l'équilibre du milieu.
Les bienfaits de la nature sur la santé
Flâner sous des arbres ou sur un banc de parc est bénéfique pour la santé physique et psychologique, comme le savent les autochtones depuis des millénaires. Pour se reconnecter à la nature, des gens vont jusqu’à prendre des « bains de forêt ». Cette pratique est reconnue depuis les années 80 au Japon comme médecine préventive. Au Canada, les professionnels de la santé ont désormais le droit de prescrire du temps en nature.
Alliance du savoir autochtone et de la science
Encore aujourd'hui, beaucoup de décisions liées au développement ou à la protection des territoires sont prises sans jamais consulter les peuples qui y vivent. Mais, le vent tourne et le savoir autochtone est de plus en plus pris en compte, notamment par les scientifiques qui veulent protéger le caribou forestier, une espèce en déclin.
Changer la vocation des forêts un champignon à la fois
Des communautés autochtones de l’Abitibi-Témiscamingue proposent de changer la vocation des forêts en développant la filière mycologique au Québec. Elles font le pari de valoriser les produits forestiers comestibles pour que leurs communautés se réapproprient le territoire. En plus de contribuer à leur développement économique et à la création d’emplois, ces initiatives ont pour but de protéger la forêt.
Anguilles sous roches
Voyez comment des chercheurs et des autochtones s’unissent pour sauver l’anguille d’Amérique au Québec, une espèce menacée. Principalement en raison des obstacles aménagés par les humains, comme les barrages, tout au long de son parcours migratoire. Mais cela pourrait changer. Aujourd’hui, des gestes concrets sont posés pour lui redonner accès à son territoire d’antan.
Aires protégées d'initiatives autochtones
En février 2021, Québec modifiait la Loi sur la conservation du patrimoine naturel pour y introduire un nouveau concept : celui des aires protégées d’initiative autochtone. Sur la Côte-Nord, la communauté innue de Pessamit a décidé de saisir cette occasion pour réclamer la protection d’une partie de son territoire ancestral. Au centre du projet, la sauvegarde du caribou forestier et de la culture innue.
Changer la vocation des forêts, un champignon à la fois
Des communautés autochtones de l’Abitibi-Témiscamingue proposent de changer la vocation des forêts en développant la filière mycologique au Québec. Elles font le pari de valoriser les produits forestiers comestibles pour que leurs communautés se réapproprient le territoire. En plus de contribuer à leur développement économique et à la création d’emplois, ces initiatives ont pour but de protéger la forêt.
Déclin d'un arbre emblématique
Quand une essence d'arbre va mal, des chercheurs tentent de trouver un diagnostic. C'est ce qui a permis de comprendre de graves épidémies comme celle de la tordeuse des bourgeons de l'épinette dans les forêts de l'est du pays, ou du dendroctone du pin dans les montagnes de l'ouest. Mais en Colombie-Britannique, le cyprès de Nootka, une essence d'arbres importante pour cette région, se meurt sans que les chercheurs ne réussissent à comprendre pourquoi.
Les rares bisons des Pieds-Noirs
Des millions de bisons ont longtemps permis à la nation des Pieds-Noirs de survivre. Ils faisaient partie intégrante de la culture autochtone jusqu’à ce que ce qu’ils frôlent l’extinction. Aujourd’hui, grâce à la détermination de cette communauté, les bisons sont de retour dans leur prairie natale.