Photo: AFP/Filippo Monteforte
Saku Koivu lors d'un match contre les Italiens
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Saku Koivu éprouvait un grand sentiment de vide après être passé si près de procurer à la Finlande sa première médaille d'or olympique en hockey, dimanche.
« On la voulait tellement, pour nous et pour notre pays, a affirmé Koivu, au terme de la victoire de 3-2 de la Suède au Palasport. Quand vous perdez un match serré du genre, le niveau d'émotivité et l'énergie tombent à plat. Une énorme déception vous envahit. Au son de la sirène, on se dit qu'on a tout fait ça pour rien. C'est très décevant. »
L'obtention d'une troisième médaille olympique, après celles de bronze acquises aux Jeux de 1994 et de 1998, laisse un goût amer dans la bouche du capitaine du Canadien.
« Il va falloir quelques jours avant de réaliser l'aspect positif de ce qu'on a accompli pour le hockey finlandais, a-t-il mentionné. C'était la première fois qu'on essayait de gagner l'or. Pour nous, c'était un rêve de jouer la finale olympique et de gagner l'or pour notre pays », a-t-il ajouté.
Cet échec l'attristait davantage parce qu'il en était peut-être à ses derniers Jeux olympiques.
Dur retour à la réalité
Koivu s'attend déjà à un retour difficile à la réalité de la Ligue nationale de hockey. Il vient de disputer huit matchs en l'espace de 12 jours en Italie, et le Canadien amorce dès mardi un périple de six rencontres en 10 jours. Il pourrait donc prendre part à 14 matchs échelonnés sur une période de 24 jours, si on ne lui accorde pas de répit.
« Ça va être extrêmement difficile, a-t-il souligné. Le niveau d'émotivité a été tellement élevé aux Jeux olympiques. J'espère simplement que Bob (Gainey, l'entraîneur et le directeur général du CH) va être dans une bonne journée quand je vais lui demander un congé. »
