Le Comité international olympique (CIO) profitera des Jeux de Turin pour réaliser une campagne mondiale d'information sur la protection des marques olympiques. Selon l'organisation, de plus en plus d'utilisations frauduleuses de marques olympiques apparaissent, y compris dans des petits marchés.
Le CIO consacrera 1,5 million de dollars à cette campagne, notamment avec la production d'un kit d'application en français, anglais et espagnol pour les 85 pays représentés aux prochains Jeux d'hiver.
Certains comités olympiques nationaux recevront également une partie de cette somme pour financer des plans destinés aux médias. Dix grands pays représentant des marchés importants, comme la France, l'Allemagne, le Japon ou encore la Corée du Sud, sont concernés.
Les marques olympiques comme les emblèmes, la devise, l'hymne, les symboles tels les lauriers ou les médailles, ou encore les mots Jeux olympiques ou Olympiades, sont protégés par la loi.
Le CIO estime impossible de chiffrer le coût de l'utilisation illégale de ses symboles contrefaçon. Le plus souvent, les litiges avec ceux qui « tentent de tirer profit de la notoriété et de l'image de l'olympisme à des fins commerciales et sans verser d'argent » sont réglés à l'amiable, mais parfois, des poursuites peuvent être intentées.
À titre d'exemple, un fabricant espagnol de papier hygiénique a été condamné à une amende de 123 000 $CAN pour avoir utilisé illégalement les anneaux, la flamme et les lauriers olympiques.
La moitié du financement de l'olympisme provient des droits de télévision, tandis que 40 % est issu des commandites. Près de 93 % des fonds collectés sont redistribués dans le mouvement olympique. Le CIO assure notamment la moitié du budget des comités d'organisation des Jeux, été comme d'hiver.
