Photo: Anne-Christine Poujoulat
(archives)
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Un compromis a été trouvé entre les autorités italiennes et le Comité international olympique (CIO) au sujet des contrôles antidopage lors des Jeux de Turin, lundi.
« La loi italienne sera respectée en ce qui concerne les sanctions pénales (éventuelles contre des athlètes), mais c'est le code de l'Agence mondiale antidopage (AMA) qui s'appliquera pour les procédures et la réalisation des contrôles », a expliqué a le sous-secrétaire italien aux Sports, Mario Pescante.
Ainsi, le gouvernement italien respectera la liste de substances interdites du code de l'AMA. L'application du décret du 5 janvier sera donc suspendue pendant la durée des Jeux.
Ce décret, contesté par le CIO, donnait compétence à la Commission de vigilance antidopage italienne pour effectuer les contrôles pendant les Jeux de Turin.
La loi italienne antidopage, plus sévère que le règlement de l'AMA, assimile le dopage à un crime et prévoit des peines de prison pour les athlètes fautifs. Le CIO craignait des descentes de police musclées à l'image de celles survenues lors des courses cyclistes comme le Giro.
Avec le compromis survenu lundi, la tête de la commission antidopage du ministère italien sera partie prenante de la structure olympique de contrôle antidopage lors des Jeux.