La flamme olympique en route vers Turin
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La flamme olympique a fait une entrée remarquée à Turin. Jeudi, la police piémontaise et un hélicoptère ont dû escorter le symbole le plus puissant des jeux dans les rues de la ville organisatrice des 20es Jeux d'hiver.
Quelques centaines d'opposants et de militants altermondialistes attendaient la flamme de pied ferme au centre-ville. Dispersés parmi une foule enthousiaste, ils prévoyaient ainsi perturber son passage.
Depuis le début de son parcours, rarement un voyage de la flamme olympique aura été marqué par tant d'aléas. Depuis la bénédiction du feu sacré par le pape Benoît XVI, à Rome, le 7 décembre, le flambeau en a vu de toutes les couleurs.
Victime d'enlèvement, obligée de changer d'itinéraire ou menacée d'être éteinte, la flamme a suivi un parcours éprouvant. Les autorités espèrent que ses déboires seront oubliés quand les Jeux s'ouvriront dans moins de 24 heures.
Encore mercredi, elle a dû contourner des manifestants anti-TGV dans la banlieue de Turin.
Silvio Berlusconi, resté jusqu'à présent silencieux sur les manifestations, a mis fin à sa discrétion en qualifiant le mouvement altermondialiste de « subversif ».
« Cela fait 2700 ans qu'on n'a pas vu ce qui s'est malheureusement passé en Italie », a lancé le président italien, en rappelant les manifestations des premières olympiades.
Les derniers relais
Des manifestants accueillent froidement la flamme olympique.
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Quidams et célébrités doivent compléter le relais de la flamme jusqu'au Stadio Comunale, où aura lieu la cérémonie d'ouverture des Jeux de Turin, vendredi soir.
L'ancien perchiste ukrainien Sergeï Bubka, Albert de Monaco et le joueur de la Juventus Alessandro Del Piero font partie de la liste des élus. Quant au dernier relayeur, il s'agirait d'un groupe d'anciens skieurs et fondeurs italiens. La presse italienne cite les noms de Stefania Belmondo, Deborah Compagnoni et Alberto Tomba.
