Photo: Anne-Christine Poujoulat
(archives)
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La confusion règne au village olympique de Sestrières. Un homme et une femme, qui se sont d'abord présentés comme des partisans, ont ensuite fait croire à des athlètes olympiques qu'ils étaient des agents du CIO responsable des tests antidopage.
Deux fois médaillé d'or, l'Autrichien Hermann Maier est tombé dans le panneau. Personne ne semble savoir s'il s'agit d'un canular de la part de partisans en manque d'attention ou s'il s'agit plutôt de nouvelles méthodes employées pour les contrôles. Même le comité organisateur des Jeux de Turin n'a pas voulu commenter la situation.
Le couple aurait approché Maier et son agent dans le village des athlètes, demandant autographes et photos en compagnie de leur « idole ». Ils ont ensuite prétendu être des officiels responsables des tests antidopage, montrant diverses pièces d'identité à l'appui.
Ils ont conduit Maier à une clinique du village pour prélever des échantillons. Après le test, la femme du couple aurait embrassé Maier sur la joue, disant qu'elle n'était finalement qu'une simple admiratrice du skieur.
Un autre skieur autrichien, Mario Stetcher, s'est également fait prendre au jeu. Dans son cas, un homme se prétendant être journaliste l'a approché et a finalement obtenu des échantillons de sang et d'urine de l'athlète.
Giselle Davies, porte-parole du CIO, n'a pas voulu confirmer que les deux skieurs ont bel et bien été testés, prétextant le droit de confidentialité dont bénéficient les athlètes.
