Photo: Anne-Christine Poujoulat
(archives)
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Qu'on se le dise, les athlètes sont propres à Turin! Du moins, pour le moment.
Le village olympique est maintenant ouvert depuis un peu plus de deux semaines et des 161 contrôles antidopage réalisés aux Jeux de Turin, aucun ne s'est révélé positif.
La porte-parole du Comité international olympique (CIO) a indiqué que lesdits contrôles ont été menés entre les 31 janvier et 12 février derniers. « Il n'y a aucune infraction au règlement antidopage pour le moment », a précisé Giselle Davies.
D'éventuels cas de dopage ne seraient toutefois pas dévoilés par le CIO avant la fin de toutes les auditions et procédures. Ces démarches prennent normalement 24 heures.
Le CIO désire réaliser 1200 contrôles pendant les Jeux, soit une hausse de 72 % par rapport aux tests imposés à Salt Lake City en 2002.
La chasse aux sorcières
Le mouvement olympique, qui se dit prêt à tout pour attraper les tricheurs, maintient que les tests de dopage se sont jusqu'ici faits dans les règles de l'art: aucune plainte écrite n'ayant été formulée par les athlètes à cet effet.
Depuis la semaine dernière, pourtant, les histoires farfelues au sujet des tests antidopage se multiplient.
Hermann Maier a dû fournir des échantillons d'urine et de sang à des contrôleurs qui l'ont d'abord approché à titre d'admirateurs. Vendredi, l'Autrichien Mario Stecher a vécu sensiblement la même chose avec un agent déguisé en journaliste. Et samedi, le skieur américain Steven Nyman a reçu la visite d'un contrôleur dans la zone des entrevues, juste après une descente d'entraînement.
Avant les Jeux, 12 fondeurs, qui ont échoué à un test inopiné, ont obtenu une suspension de compétition de 5 jours. Après avoir passé un nouveau test, l'Allemande Evi Sachenbacher a été autorisée à participer aux Jeux. Après avoir raté la poursuite, dimanche, Sachenbacher s'alignera mardi au sprint par équipes.
