Photo: AFP/Philippe Lopez
Cette Japonaise se sent bien seule dans les estrades de Turin
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Décidément, personne n'apprécie de voir autant de sièges vides à Turin. Ni les athlètes, ni les gens qui travaillent en coulisse.
Vendredi, deux présidents suisses de fédérations internationales ont regretté le peu d'intérêt que suscitent les Jeux en Italie - la ville suisse de Sion avait aussi présenté sa candidature pour organiser ces Jeux.
Gianfranco Kasper, président de la Fédération internationale de ski, a osé une comparaison avec les Jeux de Squaw Valley, en 1960, où le public avait boudé les compétitions. « Les installations sont sensationnelles, mais l'infrastructure est faible », a-t-il affirmé.
Il faisait ainsi référence au fait qu'il y a un an, les organisateurs avaient limité le nombre de billets pour certaines épreuves, afin d'éviter des problèmes de circulation.
Quant à René Fasel, président de la Fédération internationale de hockey sur glace, il blâme plutôt le Comité international olympique pour le fiasco.
L'entraîneur italien de ski de fond Marco Albarello déplore lui aussi la situation. Nostalgique des Championnats du monde de 2005 à Oberstdorf, il trouve l'ambiance à Turin plutôt moche. « Il n'y a pas vraiment d'ambiance, estime-t-il. Aux Championnats du monde, il y avait des spectateurs enthousiastes, plein de fêtes. »