Photo: AFP/Fabrice Coffrini
Jacques Rogge
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Dans une entrevue exclusive jeudi à Radio-Canada, Jacques Rogge, président du Comité international olympique (CIO), dresse d'ores et déjà un bilan positif des Jeux de Turin.
« J'ai assisté à des compétitions somptueuses, dans des infrastructures de première qualité, dit-il. J'ai vu la volonté, l'ambiance était bonne, les audiences sont inégalées et il y a 80 délégations à Turin, un record. Alors, j'ai toutes les raisons d'être heureux. »
Il admet que les prix élevés ont pu être un facteur dans les assistances décevantes dans les stades de compétition. Il rappelle toutefois que plusieurs sports inscrits au programme olympique des Jeux d'hiver ne sont pas très populaires en Italie, citant en exemple le hockey féminin.
Malgré tout, Rogge se dit satisfait du million de billets vendus dans un pays qui n'est pas le plus engagé dans les sports d'hiver.
Les Jeux de 2010
Le président du CIO dit n'entrevoir aucun problème à ce chapitre pour 2010. « Je n'ai aucune crainte au sujet de la vente de billets lors des Jeux de Vancouver. Le Canada est "La Mecque" des sports d'hiver, et ses athlètes sont bien implantés dans toutes les disciplines. »
Questionné sur le choix du CIO d'octroyer les droits de diffusion des Jeux de 2010 à un autre diffuseur que Radio-Canada, Rogge s'explique ainsi: « Le CIO a pris une décision avec la compagnie qui soutenait le mieux le mouvement olympique. Nous travaillons présentement à des accords pour que la diffusion en français des Jeux de Vancouver soit assurée partout au Canada. »
Question de hockey
Rogge s'est ensuite fait demander s'il croyait que la présence des joueurs professionnels de hockey occultait les performances des athlètes amateurs. Il s'est défendu en rejetant la question sur les diffuseurs.
« Les médias sont responsables de la diffusion, rappelle-t-il. C'est aux médias de se demander s'ils ont offert le traitement adéquat à leurs athlètes amateurs. Cela dit, je crois que les athlètes amateurs, qui ont la chance de briller une fois aux quatre ans, ont le droit d'être applaudis par toute une nation. »
Enfin, Rogge a assuré que le hockey féminin était là pour rester. Il a précisé qu'au lieu de pénaliser le Canada en annulant la discipline, il fallait plutôt aider le développement des autres programmes nationaux.
