Giselle Davies
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La « tradition » canadienne d'enterrer des porte-bonheur lors des Jeux olympiques semble avoir fait plusieurs adeptes cette année à Turin. Le Comité international olympique (CIO) n'y voit aucun problème, pour l'instant...
« Ça ne pose pas de problème pour l'instant », a déclaré la directrice des communications du CIO, Giselle Davies. « Toutefois, s'il devait y avoir de plus en plus de ces enterrements de pièces de monnaie, nous examinerons alors cette pratique pour nous assurer qu'elle se fait de façon raisonnable. »
Un des responsables des patinoires, Mark Messer, s'en est donné à coeur joie au cours des Jeux. Pièces de monnaie, feuille d'érable en or et même, un bouchon de bouteille de bière Molson Canadian ont été enfouis sous les différentes surfaces de jeu. La superstition a semblé avoir porté fruit en patinage de vitesse longue piste, avec une récolte de huit médailles, de même qu'en curling, où les hommes ont remporté l'or.
Depuis le début de cette tradition, en 2002 à Salt Lake City, diverses variations de la superstition ont vu le jour. Les membres de la délégation canadienne avaient tous un huard chanceux dans leur poche à Prague en 2003, lorsqu'il a été annoncé que Vancouver organiserait les Jeux de 2010.
D'autres n'ont toutefois pas vu leur souhait s'exaucer. Lors de la Série mondiale de 2004, des partisans de Larry Walker avaient caché trois pièces de monnaie canadienne sous le banc des joueurs des Cards de St-Louis, au Busch Stadium. Ceux-ci ont finalement subi un balayage aux mains des Red Sox de Boston...