Érik Guay
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Le skieur québécois Érik Guay saura jeudi s'il prendra part à l'épreuve de super-G, prévue samedi. Il a dû annuler sa participation à la descente de dimanche en raison d'une blessure au mollet.
En entrevue au Réseau de l'information (RDI), Guay a expliqué qu'il n'a pas encore chaussé les skis à Sestrières depuis son forfait. C'est seulement à ce moment qu'il saura si sa blessure est toujours là.
« Honnêtement, je ne la sens pas vraiment (la blessure), a-t-il confié. Je peux faire de la course à pied, des poids et haltères. C'est seulement lorsque je skie que je la sens. »
Guay est ennuyé par cette blessure subie à l'entraînement il y a trois semaines. Il avait d'ailleurs annulé sa participation aux compétitions de la Coupe du monde, dont celle de Garmisch en Allemagne.
D'ici à jeudi, le skieur fait beaucoup de physiothérapie et d'entraînement physique. Il s'est même mis aux produits homéopathiques pour mettre toutes les chances de son côté.
Dénériaz, pas une surprise
Le skieur de Mont-Tremblant a regardé la descente comme spectateur à Sestrières. Contrairement à plusieurs analystes, il estime que la victoire du Français Antoine Dénériaz n'est pas une surprise.
« Il a fait de très bonnes descentes d'entraînement », rappelle-t-il. Il ajoute que le parcours sur la sur la piste Kandahar Banchetta était très exigeant. « C‘est bosseux, c'est glacé et c'est vite. »
Photo: AFP/Javier Soriano
Manuel Osborne-Paradis
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Ainsi, il a salué la 13e place de son compatriote Manuel Osborne-Paradis, 22 ans, d'autant plus qu'il quittait le portillon de départ au 29e rang. « En plus, il devait être un peu stressé, puisque c'était sa première fois aux Olympiques. »
Érik Guay s'est classé six fois parmi les 10 premiers cette saison en Coupe du monde, dont ses 2e et 3e places réalisées en super-G et en descente à Val Gardena, en Italie, en décembre dernier. Plus récemment, il a également terminé à deux places du podium lors de la descente du 21 janvier 2006 à Kitzbühel.