1 GER 11 12 6 29
2 USA 9 9 7 25
3 AUT 9 7 7 23
5 CAN 7 10 7 24

Jean-Luc Brassard

Une soirée grandiose

Manon Gilbert

Des Jeux boudés...

Jeudi 7 août 2008 12:56 MTL

Turin 13:50 • 26 °C

NouvellesMise à jour le mercredi 8 février 2006 à 14 h 08

Profil du sport Profil des athlètes Horaires

[Surf des neiges] La parole à Dominique Maltais

Elle a la flamme olympique

Photo: AFP/Doug Pensinger

Dominique Maltais

J'ai eu de la difficulté à réaliser que j'allais aux Jeux olympiques. Maintenant, je le réalise. Mais parfois, je me réveille la nuit et je suis nerveuse, je me dis: « Wow! J'y vais! »

En fait, je suis plus excitée que nerveuse, j'ai parlé à beaucoup de gens qui ont participé aux Jeux olympiques pour me calmer un peu.

J'ai vraiment hâte à la cérémonie d'ouverture pour faire la petite parade avec mon manteau du Canada et faire bye-bye de la main à la télévision. J'ai aussi hâte de rencontrer d'autres athlètes et de jaser avec eux afin de mieux apprécier les jeux.

Quand j'ai commencé la planche à neige, je me voyais plutôt dans les revues ou les films de « snow », ça me tenait beaucoup à coeur. C'était il y a cinq ans. Mais le « timing » a été bon pour moi parce qu'on commençait à dire que le snowboardcross deviendrait un sport olympique. J'ai alors commencé à y penser.

Les autres disciplines en surf des neiges n'ont jamais été une option. J'ai toujours skié au Massif de la Petite-Rivière Saint-François, je viens de cet endroit. Comme il n'y avait pas de demi-lune, ni vraiment de piste pour pratiquer le slalom, j'ai toujours suivi mes amis, tous plus vieux que moi, dans les bois. On surfait pour le plaisir, je sautais des petites falaises. Finalement, le snowboardcross convenait parfaitement à mon style de « ski bum »!

J'ai eu un lent début de saison. J'étais toujours parmi les dix premières, mais je me sentais plus forte à la fin de la dernière saison. Pourtant, j'étais constante et rapide. Je m'adaptais bien au parcours, mais il m'arrivait toujours quelque chose en finale. Le tout s'est finalement replacé et je suis maintenant première au classement mondial.

Ma victoire et ma deuxième place en Autriche au début de janvier ont fait du bien à ma confiance. Mais en snowboardcross, on ne sait jamais, tout peut arriver. Je peux me faire accrocher et ça ne veut pas dire que je ne suis pas bonne.

Je ne me suis pas fixé un objectif pour Turin. C'est sûr que dans mes rêves les plus fous je me vois sur le podium. Je veux surtout revenir de Turin avec le sentiment d'avoir vécu une super belle expérience peu importe ce qu'il arrive, même si ça ne se déroule pas comme prévu. C'est pour ça que je ne me mets pas de pression.

Même si j'ai déjà couru sur la piste de Bardonecchia (mars 2004), ça ne change rien puisque le parcours est toujours différent. Sauf que le gars qui dessine le parcours à Turin vient de Colombie-Britannique et il a dessiné celui de Whistler (décembre 2005). J'avais bien aimé ce parcours, donc on devrait en avoir un beau à Turin.

J'ai vraiment hâte de partir, mais j'ai hâte de revenir aussi... parce que je vais connaître le résultat. Je n'ai pas encore réservé mon vol de retour, mais je ne resterai pas à Turin pour toute la durée des Jeux. Me connaissant, je vais avoir hâte de rentrer au Québec pour partager mon expérience olympique avec ma famille et mes amis.

(Propos recueillis par Manon Gilbert)

À lire aussi: Mathieu Turcotte, une médaille sur mes deux patins

Envoyer à un ami

Haut de page

© Société Radio-Canada. Tous droits réservés.