DescriptionAvec les nouveaux règlements de la LNH, les versions olympique et nord-américaine du sport diffèrent beaucoup moins. Seules les dimensions beaucoup plus grandes des patinoires olympiques représentent un véritable défi d'adaptation pour les Nord-Américains.
Dans les deux cas, à la fin des 60 minutes réglementaires, une période supplémentaire (10 minutes aux JO et 5 minutes dans la LNH) est jouée (20 minutes dans le match pour la médaille d'or). Si l'égalité persiste, on procède aux tirs de barrage (3 joueurs dans la LNH, 5 aux JO).
En revanche, aux Jeux olympiques, les bagarres ne sont pas tolérées. Une pénalité de match est imposée à tout joueur qui engage un combat ou qui y participe. Dans la LNH, seul l’instigateur d'un deuxième combat dans la même partie est exclu de la rencontre.
Une autre différence concerne le règlement sur les dégagements refusés. Au hockey international, le juge de ligne siffle dès que la rondelle traverse la ligne de but sans qu'un joueur ait à toucher à la rondelle.
D’autres modifications aux règlements touchent les tirs de pénalité, l’équipement, ainsi que les causes, durées et gestions de certaines pénalités.
Du côté des dames, les mises en échec sont interdites, mais le contact physique léger est toléré. Le port de la visière complète est également obligatoire, ce qui n'est pas le cas chez les messieurs.
À Turin:
Le tournoi olympique, qui regroupe 12 équipes masculines et 8 féminines, se divise en deux phases: un tournoi rotation et un tournoi éliminatoire. Les équipes sont d’abord divisées en deux groupes. Pendant le tournoi rotation, chaque équipe joue un match contre les équipes de son groupe.
Chez les hommes, les quatre meilleures équipes de chaque groupe passent au tour éliminatoire, soit en quarts de finale. Du côté féminin, il n’y pas de quarts de finale, seules les deux premières équipes de chaque groupe accèdent aux demi-finales. HistoriqueLe hockey sur glace est fort populaire au Canada, son pays d'origine. Il ne faut donc pas s’étonner qu’un grand nombre de villes et de régions canadiennes revendiquent l’honneur d'en être le berceau. Parmi celles-ci, il y a Montréal, Halifax et Kingston. Dans ces circonstances, on comprend mieux que, même si l’Association canadienne de hockey affiche fièrement le message « Le Canada, c’est le hockey », ses dirigeants refusent de trancher le nœud gordien de ses origines.
Le hockey sur glace a fait ses débuts olympiques au Championnat du monde d’Anvers, transformé en épreuve olympique puisque les Jeux d’été de 1920 se déroulent à la même époque dans cette ville de Belgique. C'est le Canada, représenté par les Faucons de Winnipeg, qui a décroché la première médaille d’or olympique. Les différentes équipes canadiennes ont remporté cinq des six premiers titres des Jeux d’hiver, mais, après Oslo en 1952, le Canada a connu un long passage à vide. Il aura fallu attendre 50 ans avant que l’hymne national canadien ne triomphe de nouveau à Salt Lake City.
L’interdiction faite aux joueurs professionnels de participer aux Jeux olympiques a toujours été la cause avancée pour expliquer cette très longue disette.
Cependant, lorsque les portes olympiques se sont toutes grandes ouvertes au moment des Jeux de Nagano en 1998, les joueurs canadiens n’ont pu réaliser mieux qu’une quatrième place.
C’est aussi à Nagano que le hockey féminin a obtenu droit de cité sur la scène olympique. Les Canadiennes ont porté haut le flambeau, mais ont finalement dû se contenter de la médaille d’argent. Elles ont subi une défaite très amère de 3 à 1 en finale contre les Américaines, leurs éternelles rivales. Installations1. Palasport Olimpico de Turin
Le nouveau Palasport se trouve dans la partie sud de Turin, dans le quartier Santa Rita, à proximité du district olympique. Ce nouveau complexe, construit dans la zone historique du stade municipal, accueillera les épreuves de hockey sur glace.
Éléments techniques:
En plus de la patinoire principale, l’installation comprend une seconde surface réservée exclusivement aux entraînements. Les matchs seront regardés par 8500 spectateurs.
Description de l’installation:
Le Palaghiaccio, la rénovation du stade municipal et le réaménagement de la zone autour ont fait l’objet d’un concours international, remporté par un groupe dirigé par l’architecte japonais Arata Isozaki.
Cela explique sans doute le caractère futuriste de l’immeuble. Le Palasport comprend des planchers et des estrades amovibles, un mur de verre de cinq mètres, qui s’ouvre directement vers le parc Piazza d’Armi, et des façades internes et externes recouvertes d’acier inoxydable.
Le nouveau Palaghiaccio de Turin fera également office de lieu de répétition des cérémonies d’ouverture et de clôture des Jeux.
Après les JO, le Palaghiaccio sera utilisé comme structure polyvalente pour un grand nombre d’événements (patinoire, sports intérieurs, concerts, congrès, manifestations et parades).
Compétitions:
Du 15 au 26 février (tournoi masculin)
Du 11 au 20 février (tournoi féminin)
2. Torino Esposizioni
Un concept unique: du hockey dans un centre d’exposition. En effet, à Turin, un deuxième centre de hockey a été installé dans le pavillon d’expositions Torino Esposizioni. Situé à proximité du district olympique, ce site accueillera une partie des épreuves de hockey des JO.
Éléments techniques:
La superficie totale de l’installation est de 56 246 mètres carrés. Deux patinoires ont été construites: une de 180 m x 60 m et une autre pour les entraînements. La capacité des gradins est d’environ 4320 spectateurs.
Description de l’installation:
La structure est située en plein cœur du pavillon Giovanni Agnelli de Torino Esposizioni. L’édifice est l’œuvre de l’architecte Pier Luigi Nervi et héberge d’importantes expositions depuis des décennies.
L’installation sportive est temporaire. Après les Jeux olympiques, le pavillon récupérera sa fonction culturelle.
Compétitions:
Du 15 au 26 février (tournoi masculin)
Du 11 au 20 février (tournoi féminin)
ChampionsChampions en titre:
Hommes: Canada
Femmes: Canada
Ils ont marqué leur sport:
Wayne Gretzky, le plus prolifique joueur de l’histoire, a établi 61 records dans la LNH. Il est considéré comme le plus grand joueur de tous les temps, mais il est en chaude compétition avec Mario Lemieux. De 1984 (arrivée de Lemieux) à 1999 (départ de Gretzky), Lemieux a été le meilleur pointeur de la LNH six fois, alors que Gretzky l’a été à sept occasions!
Le meilleur défenseur de l’histoire est également dur à déterminer, mais Raymond Bourque et Paul Coffey sont en tête de liste. Bourque est le meilleur buteur et le meilleur pointeur de l’histoire chez les défenseurs, Coffey étant deuxième dans ces deux catégories. De plus, Bourque a remporté le trophée Norris, remis au meilleur défenseur de la LNH, cinq fois.
Chez les gardiens de but, les Québécois Patrick Roy et Martin Brodeur sont parmi les meilleurs de l’histoire de la LNH. Roy a remporté quatre fois la coupe Stanley et trois trophées Vézina. Il est le gardien ayant remporté le plus de victoires de l’histoire. Il ne faut pas oublier le Russe Vladislav Tretiak, seul athlète n’ayant jamais joué dans la LNH admis au Temple de la renommée du hockey. Véritable héros en Russie, il s’est fait connaître en Amérique du Nord lors de la Série du siècle entre le Canada et l’URSS en 1972.
Dans l’histoire, le Canada a remporté sept titres olympiques, quatre médailles d’argent et deux de bronze.
À Turin, le Canada tentera de défendre son titre autant chez les hommes que chez les femmes. Pour ce faire, Équipe Canada pourra compter sur plusieurs éléments, dont Brodeur, Dany Heatley, Simon Gagné, Jarome Iginla, Vincent Lecavalier, Martin Saint-Louis, Joe Sakic et Joe Thornton… pour ne nommer que ceux-là!
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