DescriptionLes spécialistes du skeleton, à l’inverse des lugeurs, sont allongés sur le ventre la tête en avant et non sur le dos.
Pour lancer le skeleton (mot désignant aussi bien la discipline que le traîneau lui-même), les athlètes utilisent uniquement leur force de poussée et la force de gravité. La maîtrise du skeleton, notamment le freinage, se fait avec des souliers équipés de griffes et par transfert de poids. Les vitesses atteintes sont supérieures à 120 km/h!
Les athlètes peuvent quitter le skeleton pendant la descente pour le pousser ou le déplacer, mais ils doivent franchir la ligne d’arrivée sur le traîneau sous peine de disqualification.
La compétition olympique comprend deux épreuves: le skeleton individuel messieurs et le skeleton individuel dames. La piste utilisée est la même que pour le bobsleigh et la luge.
À Turin:
Les concurrents effectuent deux descentes dans la même journée. Au feu vert, l’athlète a un maximum de 30 secondes pour partir. La phase de poussée s’étend de 25 à 40 mètres.
Le temps cumulatif, chronométré au centième de seconde, détermine le vainqueur. En cas d’égalité entre deux athlètes, ils obtiennent le même classement. HistoriqueConsidéré comme le premier sport de glisse, le skeleton a vu le jour à Saint-Moritz, en Suisse, dans les années 1880. Les concurrents descendaient la route entre Saint-Moritz et Celerina, où le gagnant recevait une bouteille de champagne. Ce n’est qu’en 1887 que les compétiteurs ont commencé à descendre à plat ventre sur le traîneau, la seule position acceptée aujourd’hui en compétition. La discipline a reçu son appellation actuelle en 1892. Un nouveau modèle de traîneau, fabriqué en grande partie de métal, a alors fait son apparition. Les gens trouvaient qu’il ressemblait à un squelette (skeleton en anglais) et le nom est resté.
En 1923, la Fédération internationale de bobsleigh et de tobogganing (FIBT) a été fondée. Trois ans plus tard, le bobsleigh et le skeleton, qui sont régis par la FIBT et non par la Fédération internationale de luge de course (FIL), sont devenus disciplines olympiques.
Pourtant, lors de la première édition des Jeux olympiques d’hiver, à Chamonix en 1924, seul le bobsleigh était de la partie. En fait, le skeleton n’a été au programme des Jeux qu’en 1928 et en 1948 à Saint-Moritz. Il a ensuite été écarté au profit de la luge qui a fait ses débuts olympiques en 1964. Le skeleton a effectué un retour à Salt Lake City. InstallationsLes trois sites olympiques
Les trois sites de Cesana Pariol (bobsleigh, skeleton, luge), Cesana San Sicario (biathlon) et San Sicario Fraiteve (ski alpin) se trouvent dans la commune de Cesana Torinese. Ils sont tous trois limitrophes et desservis par la même télécabine qui offre, avis aux touristes, une vue splendide. Pendant les Jeux, les installations seront accessibles uniquement par les transports en commun.
Cesana Pariol:
Ce site accueillera les épreuves de bobsleigh, de skeleton et de luge. Avec ses pistes enneigées et ses parcours de trekking, Cesana Pariol était déjà reconnu pour sa valeur touristique, tant l'été que l'hiver. Lors des Jeux, le site répondra parfaitement à sa vocation première avec l’accueil de 7000 spectateurs lors des compétitions.
Description de l’installation:
La piste de bobsleigh, de skeleton et de luge, longue de 1435 mètres, a une dénivellation de 114 mètres et compte 19 virages. La piste permet d’atteindre une vitesse maximum de 130 km/h! Elle offre malgré tout des conditions de sécurité de très haut niveau.
En plus de la piste de compétition, le site offre des versions « junior », « entraînement » et « enfants » du parcours glacé. Après les Jeux olympiques, l'installation restera en activité et à la disposition du public.
La piste n’a pas toujours fait l’unanimité. Une Coupe du monde de luge a même été annulée en février 2005 puisque, malgré la sécurité de la piste, les athlètes étaient incapables de maîtriser le parcours. En octobre, la section finale du circuit a donc été modifiée pour éviter les accidents.
Compétitions:
Du 18 au 25 février (bobsleigh)
Du 16 et 17 février (skeleton)
Du 11 au 15 février (luge) ChampionsChampions en titre:
Hommes: Jim Shea, États-Unis
Femmes: Tristan Gale, États-Unis
Ils ont marqué leur sport:
Les Américains ont dominé les Jeux olympiques de Salt Lake City. Ils ont remporté l’or autant chez les hommes que chez les femmes. Tristan Gale, chez les femmes, et Jim Shea, du côté masculin, étaient alors au sommet de leur sport. Tout comme l’est cette saison un autre Américain, Zach Lund.
Mais les Canadiens ne feront pas de cadeau à Turin.
Chez les femmes, Lindsay Alcock et Mellisa Hollingsworth-Richards se classent sans cesse parmi les meilleures. Cette dernière est particulièrement en forme en route vers Turin. Elle a déjà remporté quatre médailles en quatre courses cette saison en Coupe du monde! Michelle Kelly est aussi à redouter puisqu’elle a remporté la Coupe du monde et les Championnats du monde en 2003.
En ce moment, le meilleur Canadien en skeleton est Jeff Pain. Bien qu’il réside à Calgary, au Canada, il est né à… Anchorage, en Alaska. La glace est sans doute un point commun entre les deux régions. En 2004-2005, il a remporté le titre de la Coupe du monde et des Championnats du monde!
Pain est bien appuyé par son coéquipier Duff Gibson, qui a remporté le bronze aux Championnats du monde en 2004 et l'or à ces mêmes championnats en 2003.
|
|
|